Au début du 8ème siècle, Zanzibar et les autres îles en bordure des côtes d’Afrique de l’Est sont devenues les refuges des marchands arabes opérant sur le continent qu’ils appelaient la terre des Zenj (arabes, noirs) ou Arzania. Au fil du temps, quelques-unes d’entre elles, dont Zanzibar et Kilwa, sont devenues des îles indépendantes appartenant à des sultans musulmans et dont la population était composée d’arabes et de différentes ethnies africaines.Aux 16ème et 17ème siècles, elles furent dominées par les Portugais.Au 18ème siècle, Zanzibar et Pemba revinrent aux mains des sultans de Muscat et d’Oman. En 1832, le Sultan d’Oman Sayyid Said (1787-1856) fit construire sa résidence à Zanzibar où il encouragea la production d’huile de palmiers et mit en place une activité marchande intense sur le territoire. Son domaine, qui comprenait une partie du continent, était avant tout à caractère commercial plutôt qu’un empire territorial.Ses successeurs ne pouvaient se proclamer légalement propriétaires des terres qu’ils contrôlaient commercialement et n’avaient pas le pouvoir d’empêcher les Allemands et les Anglais de les annexer au moment de l’arrivée en Afrique des nations européennes.
Zanzibar fut proclamé protectorat anglais en 1890 ; le sultan fut sollicité pour son apparition dans les cérémonies mais la plupart des décisions étaient prises par le résident anglais. Le Sultan Khalifa ibn Harub (1879-1960) se servit de son influence pour soutenir les règles anglaises.A sa mort, l’île fut marquée par des troubles politiques et fut proclamée indépendante en décembre 1963. Quelques semaines plus tard, le 12 janvier 1964, son gouvernement conservateur fut renversé après une insurrection sanglante puis remplacé par un régime maoïste dirigé par Sheikh Abeid Amani Karume (1905-1972).Juste après la révolution, Karume signa un pacte avec Nyerere qui marqua l’union de Zanzibar et du Tanganyika et donna naissance à la République Unie de la Tanzanie. Aujourd’hui, l’île jouit d’une certaine autonomie au sein de la République Unie de Tanzanie.

Pour les ressortissants français et de l’UE, passeport valable au moins 6 mois après la date d’arrivée en Tanzanie.
Visa tanzanien obligatoire. Visa électronique ou à retirer à l’aéroport au premier point d’entrée en Tanzanie :
– Si le point d’entrée est l’aéroport de Dar Es Salaam et que vous avez un vol en correspondance, il est indispensable de faire faire un visa électronique pour ne pas prendre le risque de manquer votre correspondance. (le délai d’obtention du visa à l’aéroport de Dar es Salaam est parfois très long) 
– Si le premier point d’entrée en Tanzanie est l’aéroport de Zanzibar, il faut remplir deux formulaires. Malin : l’agence a un stock de formulaires de demandes de visa : vous pourrez les remplir avant d’arriver à  Zanzibar et passer devant tout le monde à l’arrivée. (et vous aurez gagné quelques minutes de vacances…)
Prix du visa : 50 $ (en CB uniquement) si vous le faites faire sur place (information valable pour les ressortissants de l’UE).
Attention : les ressortissants de certains pays ne peuvent pas retirer leurs visas sur place.


– La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour entrer en Tanzanie continentale (votre carnet international de vaccination pourra vous être demandé à l’arrivée) seulement si vous transitez par un pays endémique ; vaccination dans les centres agréés (au plus tard 10 jours avant le départ).
– Les voyageurs qui arrivent en Tanzanie directement d’Europe (avec un transit en Afrique continentale de moins de 12 heures ou dans le Golfe Persique) n’ont pas besoin d’être vaccinés contre la fièvre jaune.
– La Tanzanie est une zone faiblement impaludée mais le risque est réél. N’oubliez pas votre lotion anti-moustiques (nous consulter pour plus de détails) et dormez toujours sous votre moustiquaire. Le traitement anti-paludéen sera prescrit par votre médecin traitant.


– La Tanzanie ne connaît pas l’heure d’été ni l’heure d’hiver.
– Seulement une heure de décalage l’été, deux heures l’hiver. C’est vraiment un gros avantage de l’Océan Indien par rapport aux Caraïbes : vous ne serez pas bousculés par le décalage horaire.


– Le swahili est la langue officielle.
– L’arabe et l’anglais sont parlés partout.
– Certains hôtels de plage ont du personnel francophone.


– Il fait chaud à Zanzibar toute l’année. Les mois les plus chauds sont les mois d’hiver (de novembre à mars : moyenne de 30° le jour, 25° le soir) ; les mois les plus froids sont juillet et août (moyenne : 25° le jour, 20° la nuit).
– De décembre à février, chaleur sèche et vent du nord ; sans doute la meilleure saison pour visiter Zanzibar.
– Les pluies peuvent être fortes en avril/mai depuis quelques années, la saison des « longues pluies » est parfois décalée, voire très brève.
– En novembre, période des « petites pluies » (orages sporadiques le plus souvent en fin de journée, comme dans les Caraïbes). Cette période reste très agréable.
– La brise marine qui souffle sur l’île peut faire oublier la chaleur tropicale. Il faut bien se protéger du soleil. Et n’oubliez pas qu’il « n’y a plus de saison »
– Emportez à Zanzibar des vêtements légers en coton ou en lin.
– Evitez les tenues trop décontractées qui pourraient choquer vos hôtes (Zanzibar est musulman à plus de 90 %), et ce même sur les plages : le monokini n’est pas approprié à Zanzibar.
– En toute saison, chapeau ou casquette sont indispensables.
– N’oubliez pas vos lunettes de soleil.
– Sur les côtes, nous vous conseillons de vous munir de sandales pour vous protéger des coraux et des oursins.


– Monnaie officielle à Zanzibar : le shilling tanzanien (divisé en 100 cents).
– Taux indicatif au 10 février 2024 : 2700 shillings = 1 € environ ou 10000 shillings = 4 €
– Le dollar américain est accepté partout.
– L’euro est le bienvenu à Zanzibar, mais il est converti à un taux dissuasif. 
– Vous pouvez utiliser votre carte de crédit (visa et mastercard) mais la commission est très élevée (5 à 10 % de vos achats)
– Seulement 6 distributeurs d’espèces sur l’île (tous à Stone Town) vous permettront de retirer des shillings.


– Vous aurez envie d’en prendre sans compter. 
– Ne prenez jamais les Zanzibarites en photo par surprise. Les enfants adoreront poser.
– On ne prend pas les bâtiments administratifs en photo (alors si vous voyez un drapeau, abstenez-vous !)


– Dîtes-vous que si les grands loueurs de voitures (Avis, Hertz, Europcar) ne sont pas implantés à Zanzibar, c’est que les routes et la conduite zanzibarite n’ont pas grand-chose à voir avec la conduite à la française (on roule à gauche sur de mauvaises routes ou des pistes à partager avec les ânes et les bœufs ; les routes sont aussi les terrains de jeu des enfants).
– Louer une voiture ou une moto à Zanzibar reste compliqué. Cette option est tout de même possible si vous êtes débrouillards, que vous parlez anglais et que vous êtes épris de liberté. Nous mettons alors tout en ordre pour que vous ne perdiez pas (trop) de temps : * nous nous chargeons de la délivrance du permis zanzibarite,
* nous vous prêtons un téléphone portable zanzibarite (avec puce chargée) pour vous apporter assistance en cas de besoin, * nous vous suggérons de louer votre véhicule à Stone Town et de le restituer dans l’un des hôtels de plage.
Sur place, ne vous agacez pas des contrôles policiers fréquents et pointilleux.
En toute circonstance, gardez patience et arborez votre plus grand sourire.


– Dans Stone Town et dans les petits hôtels (type guest-house), nous vous déconseillons les formules « demi pension » et « pension complète » ; on vous servira le plus souvent un plat de poissons (nombreuses espèces, cuisinées de différentes façons, vous ne mangerez jamais deux fois la même chose…) Cependant, vous risquerez d’être frustrés en louchant sur les plats de crustacés de vos voisins de restaurant…
– Vous vous régalerez de poissons, crabes, langoustes, cigales de mer, fruits exotiques etc… Prix moyen d’un repas : entre 15 et 25 $ US.


– Nos organismes ne sont pas habitués à l’eau des robinets de Zanzibar ; buvez de l’eau minérale ! Dans les établissements fréquentés par des locaux, demandez vos boissons « bila barafu » (sans glaçon) car ils sont souvent fabriqués avec l’eau du robinet ; dans les hôtels de la côte, si vous voulez des glaçons, pas d’inquiétude : ils sont fabriqués avec de l’eau minérale.
– Le café : s’il est bien préparé, il est excellent. Les Zanzibarites préparent un café bien à eux, parfumé aux mille épices ! Rien à voir avec le café européen, mais délicieux… Ne partez pas de Zanzibar sans l’avoir goûté.
– La bière : dans certains lieux, tenus par des musulmans plutôt stricts, on ne vous servira pas d’alcool. Si vous avez chaud, choisissez la Kilimanjaro (très légère). Si vous aimez la bière plus forte, préférez la Safari.
– Le vin : dans les restaurants, on vous servira le plus souvent des vins sud-africains, très acceptables.


– Les boutiques sont en général ouvertes de 8h30 ou 9h à 14h, puis de 16h à 19h.
– Batiks : très colorés, vous pouvez en rapporter plusieurs. Ils sont transformables en paréos, en nappes etc… Ils sont légers et ne prennent presque pas de place dans une valise.
– Très beaux coquillages (demandez une facture pour ne pas être accusé de braconnage à la douane). Surtout n’achetez pas d’espèces protégées telles que les tortues ou leurs produits dérivés.
– Les petits paniers d’assortiments d’épices sont un cadeau original et apprécié des cuisiniers. De toutes les tailles, et pour tous les budgets (entre 1 et 5 US $). Ne les achetez pas dans les boutiques de Stone Town (sauf si vous êtes pressés) ; il y a les mêmes au marché, pour 3 fois moins cher ! Rapportez aussi un panier pour vous : à votre retour, vous le sentirez en fermant les yeux : pendant quelques instants, vous serez à nouveau à Zanzibar.
– Les crèmes, lotions, savons, parfums, huiles aromatiques etc… ne présentent que des avantages : pas chers, légers et faciles à transporter… de plus, tout cela est produit localement ; en les achetant, vous aiderez la population zanzibarite.

Comme dans la plupart des petites îles (tout le monde se connaît), il y a très peu de crimes et de délits à Zanzibar. Cela n’exclut pas d’observer quelques règles de bon sens dans un pays où le salaire minimum garanti n’existe pas et où le salaire moyen est d’environ 200 € par mois ! Dans les hôtels internationaux, et partout où cela est possible, utilisez les coffres mis à votre disposition, n’exhibez pas de grosses liasses de billets pour acheter un paquet de bonbons dans la rue ou juste avant d’aller vous baigner !